Le Commissaire à la RSS, le Général de Division Abdoulaye Coulibaly, assisté par certains proches collaborateurs, a eu, ce 25 novembre 2021, dans la matinée, des échanges avec le Directeur pays de Stratgic Capacity Group, monsieur Oumar Konipo, accompagné par le conseiller principal de police, monsieur Jean-Marc Barattolo. Les responsables de cette structure américaine étaient venus présenter au Commissaire à la RSS les résultats de la première phase du Programme des Académies d’Excellence au Mali dont l’objectif est la professionnalisation des différentes composantes des Forces de sécurité maliennes et l’harmonisation de leurs programmes de formation. En cours dans notre pays, depuis 2018, le programme a déjà formé 41 instructeurs professionnels certifiés des quatre forces de sécurité, à savoir la police, la gendarmerie, la garde et la protection civile. Avec la phase II du programme ce nombre sera porté à 101. Outre l’augmentation des instructeurs, le programme prévoit la création d’un Centre pédagogique devant abriter les différentes formations des forces de sécurité. Il s’agit aussi à travers ce centre de consolider et capitaliser les résultats du programme.
Le Commissaire à la RSS, le Général de Division Abdoulaye Coulibaly a salué l’initiative de Strategic Capacity Group (SCG). Il a déclaré que la professionnalisation des forces de sécurité concourt à la sécurité humaine qui est au cœur des missions du Commissariat à la RSS. Pour lui, la professionnalisation a toujours été une préoccupation des autorités maliennes.
Réagissant sur les différents axes de la phase II du programme, que sont : la professionnalisation et la certification des formateurs/instructeurs des écoles ; la standardisation et la modernisation des programmes de formation des sous-officiers ; la mise en place de mécanisme d’évaluation des formations au profit des directeurs et enfin l’orientation vers une ingénierie de la formation au Mali, le Général de Division Abdoulaye Coulibaly a déploré la non prise en compte des autres écoles et centres de formation dans la mesure où la standardisation touche l’ensemble des forces de défense et de sécurité. Selon lui, la doctrine de formation est le préalable à tous ces axes car « n’est pas instructeur ou formateur qui le veut ». Il a enfin rappelé que le but final du programme, à travers ses différentes composantes, est de rétablir la confiance entre les forces de sécurité et les populations, un des objectifs spécifiques de la Stratégie nationale de la réforme du secteur de la sécurité.