Une équipe du Commissariat à la Réforme du Secteur de la Sécurité, conduite par le Commissaire, le Général de Division Abdoulaye Coulibaly, a été reçue en audience ce matin, 14 octobre 2021, par le ministre Conseiller à la Sécurité nationale, le Général de Division (ER) Yamoussa Camara. La rencontre s’est déroulée à Koulouba, dans les locaux du Conseil de Sécurité Nationale (CSN), le service que dirige le ministre conseiller.
En décidant de se rencontrer, les deux responsables avaient à cœur de baliser les contours de leur collaboration future. A l’issue de cette première prise de contact, un consensus commun se dégage sur la nécessité pour les deux services stratégiques de travailler ensemble.
« Il faut se pénétrer pour se connaître. Le manque de collaboration crée les malentendus. Nous ferons tout de notre possible pour rendre la collaboration fluide » a déclaré le ministre Conseiller à la Sécurité Nationale en début de rencontre. Cette volonté de travailler main dans la main avec le Commissariat à la RSS a été le fil conducteur de son intervention. Le Commissaire à la RSS a saisi cette disponibilité, pour réaffirmer à son tour, l’engagement total du Commissariat à la RS au côté du CSN. Il ne saurait d’ailleurs en être autrement dans la mesure où « le CSN et le CRSS sont deux organes qui interviennent dans le même domaine et visent les mêmes objectifs. Par conséquent nous sommes obligés de travailler ensemble, car nous visons tous le bonheur du peuple malien dans le cadre de la sécurité humaine » a-t-il précisé. Le Général de Division Abdoulaye Coulibaly de poursuivre : « Nous avons le même combat à mener. Pour le commissariat, il s’agit de faire adopter la Stratégie Nationale de la Réforme du Secteur de la Sécurité (SN-RSS), le cadre juridique de la réforme. Quant au CSN, il se bat pour disposer d’une Politique de Sécurité Nationale (PSN) ».
Développant l’importance des deux structures, le Général Yamoussa Camara a expliqué que « les deux organes sont essentiels dans la vie d’une nation ». Pour lui, « leur absence a conduit le pays dans la situation d’aujourd’hui. Car, l’anticipation et l’identification des risques et des dangers ont manqué ». Il estime que quand les deux structures seront opérationnelles, elles vont anticiper les dangers. « Notre volonté de soutenir cet élan est ferme » a-t-il rassuré. Aussi, pour que les deux services puissent maintenir le contact, a-t-il été convenu de créer un cadre permanent de concertation en vue mutualiser les expertises de part et d’autre.